Je vous prie (vous oblige !) de faire un background de vos perso !
Par exemple, un aperçu de celui du mien :
Marchant depuis plusieurs jours dans ce dédale de cavernes, j’étais épuisé. Mais ma mission et ma haine me tenaient debout, et sentant que j’approchais du but, l’envie d’en découdre me donnait des ailes. Ma magie, qui m’avait éclairé et repoussé les assauts incessants des monstres tapis dans ces profondeurs, viendrait bientôt à bout de la source de nos ennuis : Triel Baern. Opérant un large contournement de Menzzoberazant, je m’assis dans l’ombre et attendis que l’activité de la cité se réduise quelque peu. Après une heure d’attente, tous mes sens en alerte, je commençais à marcher vers le centre de la ville, le point culminant de toute la région : le temple de Lolth. La rumeur venant du Bazar ne suffisait pas à étouffer mes pas à mesure de ma progression, aussi redoublais-je de vigilance. J’étais si près du but que mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Alors que je dépassais l’embranchement d’un carrefour un choc violent me fit tombé à terre, suivit d’une intense douleur dans la poitrine. Me relevant tant bien que mal je regardais derrière moi, mais mes yeux déjà embrumés par l’action du poison dont était certainement enduis le carreau qui venait de me transpercé ne distinguèrent rien. Un deuxième vint se planter dans ma jambe gauche, me mettant à terre. C’est alors que je vis s’avancer une silhouette de taille moyenne sortant de l’ombre à peine à quelques mètres de moi. Une longue cape lui couvrait tout le corps et une épaisse capuche dissimulait ses traits. Il s’avança calmement en se découvrant : ses cheveux était gris, tout comme son visage, étonnement claire pour quelqu’un de sa race, ses yeux d’un rouge profond me glaçaient le cœur à chacun de ses cillement. Sa cape s’ouvrit tandis qu’il s’avançait vers moi, il portait une armure de cuir noir, je pu également distingué une épée courte, l’homme semblait littéralement hérissé de pointes qui étrangement ne semblaient ni accrocher sa cape ni entraver ses mouvements. Un arc dépassait de son épaule droite et je ne doutais pas que de multiples dagues et autres raffinement fussent dissimulé sur son corps. Il accrocha son arbalète de poing à sa ceinture et dégaina son épée la faisant tourner autour de ses doigts avec une absolue dextérité. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres. Silencieusement il leva son arme et frappa.
Bolar est né il y a 150 ans dans la cités Drow de Menzzoberazant. Formé au combat par les plus grands maître d’armes, il développa vite un goût prononcé pour le pouvoir, la puissance guerrière. C’est en tant qu’éclaireur qu’il fit ses premières. Recherchant une vie le plus simple possible, un peu à l’écart des machinations incessantes de ses frères, il part en quête pour son propre compte, acceptant parfois certaines missions lorsque l’enjeux en vaut la peine, ou lorsque la sécurité de la cité est menacée. Mais c’est surtout la gloire qu’il retire de ses faits d’armes qui est sa motivation. Ses formations en font un drow solitaire et taciturne, mais il tire profit des son héritage et ses ennemis savent que leur vie touche à sa fin.
Toutefois il se distingue de ses frères. Profondément loyal, il est sur ce point aux antipodes des autres drows. Il fut plusieurs fois trahis par ceux à qui il avait juré fidélité. Après plusieurs années d’hésitations, il décida de partir… De partir à la recherche d’une nation, où règne l’ordre et la loyauté, où il pourrait être chez lui. Mais il sait très bien qu’il ne pourra jamais être chez lui ailleurs qu’en outre-terre parmi son peuple. Il attendra aussi longtemps qu’il le faudra l’émergence d’un meneur, qui saura rassembler les drows autour d’une bannière, créer une nation et faire naître chez ce peuple un sentiment d’unité qui mettra fin aux guerres intestines.
Il a gardé de ses années passées en outre-terre un penchant pour la cruauté. Peu lui importe le sort des autres, peu lui importe son propre sort si sa mission ou ce à quoi il s’accroche désormais comme son pays est en jeux.
Dim 29 Juin - 23:02